Cas Traités

 

 


CARDIO-VASCULAIRE ET CIRCULATOIRE


Cardiologie -


Femme 53 ans

Cette dame arrive dans mon bureau en proie à une grande agitation et anxiété. Elle parle sans arrêt et très vite. Elle se plaint de battements cardiaques très intenses, comme si son cœur allait sortir de sa poitrine, comme s’il allait exploser, elle craint de mourir subitement d’une crise cardiaque. Elle a aussi une sensation très grande de chaleur à la tête, se réveille la nuit sans arrêt.

Je lui donne une haute dilution du remède qui correspond à l’ensemble de ses symptômes et au fait qu’elle est en ménopause. En 10 minutes les symptômes ont disparu. Elle n’a eu à reprendre le remède que 2 jours plus tard quand un début des mêmes symptômes sont réapparus.


Femme de 57 ans.

Se plaint d’irrégularités cardiaques persistantes diagnostiquées comme arythmie et tachycardie modérée. Ses palpitations la dérangent beaucoup car cela s’accompagne de difficulté respiratoires et de douleurs vives dans la région cardiaque irradiant vers l’omoplate gauche.

Le remède fera disparaître les symptômes en quelques jours et sera repris 2 fois par la suite pour quelques jours seulement quand des débuts d’arythmie se sont manifestés.


Femme 63 ans

Suite à des traitements de chimiothérapie pour un cancer du sein, cette personne développe des difficultés respiratoires sévères qui seront diagnostiquées comme de l’asthme et pour lesquelles des pompes corticoïdes seront prescrites. Cependant, les pompes s’avèrent inefficaces et quand la personne vient me voir, elle n’est plus capable de prendre ses marches habituelles sur la montagne sans un essoufflement très marqué qui l’oblige à s’arrêter et elle ressent alors un serrement intense de toute la poitrine. Le remède pour le cancer est connu pour provoquer des symptômes d’insuffisance cardiaque, et devant l’inefficacité des pompes, j’en conclus qu’il s’agit plus d’un phénomène cardio-respiratoire et je prescris le remède caractéristique de son état à prendre tous les jours, matin et soir. Les essoufflements se sont espacés peu à peu et les serrements de cœur et de poitrine ont cessé complètement et rapidement. L’amélioration s’est maintenue malgré la poursuite du traitement de chimiothérapie qui doit durer 5 ans.

 

 

CHEVEUX - ONGLES

 

 

DIGESTIF

 

 

DOS

 

 

ENDOCRINOLOGIE - GLANDES

 

 

GASTRO-INTESTINAL

 

 

GÉNITAL FÉMININ

 

 

GÉNITAL MASCULIN

 

 

IMMUNITAIRE ET LYMPHATIQUE

 

 

MÉNOPAUSE

 

 

NERVEUX (SYSTÈME)

 

 

OREILLES - NEZ - GORGE


Oreille bouchée


Une musicienne vint me consulter pour une oreille bouchée. Elle avait un concert très prochainement où elle devait jouer de son instrument, et ce symptôme l’incommodait beaucoup. Pendant la consultation, j’ai relevé ses symptômes physiques, mais aussi nous avons pu retrouver ensemble ce qui s’était produit juste avant l’obstruction de l’oreille. Elle avait vécu une situation très injuste, mais n’avait pas osé exprimer sa colère. Ce même jour, son oreille se boucha, et malgré des visites chez des spécialistes, on ne trouvait aucune cause physiologique à son problème. L’ensemble de son cas révéla qu’elle était d’ailleurs très sensible aux injustices de ce genre et ce même s’il ne s’agissait pas d’elle, personnellement. Le même soir, suite à la prise du remède homéopathique, son oreille se déboucha enfin. Ce cas démontre bien, encore une fois, l’importance des causes émotives précédant l’apparition des symptômes.

 

 

OBSTÉTRIQUE

 

 

OSTÉO-ARTICULAIRE - MEMBRES


Douleur maxillo faciales


Adolescente de 15 ans qui souffre de douleurs imporatntes au visage au cou et aux épaules.

Elle a subi beaucoup d’examens médicaux qui ne révèlent rien de visible. Elle suit depuis des années des traitemenst de chiropratique qui la soulage temporarirement, mais doivent être répétés toutes les 2 semaines.

C’est une jeune fille performante, excellente à l’école et dans les sports, mais elle est limitée par ses douleurs.

Le plus curieux de son cas est qu’elle se sent toujours obligée d’être plus rapide que tout le monde, particulièrement dans les examens où elle veut terminer avant les autres. Ce stress de performance est la clé de son cas.

Le remède donne dès la première dose des résultats importants dans la disparition des douleurs, mais seulement un traitement d’un an et des dilutions croissantes viendront à bout de l’ensemble de ses malaises. Il est probable que, même si son remède est clair et va éviter des problèmes graves, il risque d’y avoir des rechutes jusqu’à ce qu’elle ait perdu sa compulsion à être « en avant ».

 

Jeune femme de 19 ans souffrant de douleurs de l’articulation temporo mandibulaires telles qu’une opéraion importante est envisagée pour qu’elle ne détruise pas complètement ses dents, par la pression incroyable que ses mâchoires leur font subir dans un grincement atroce, et les ligaments de L’ATM. Elle détruis complètement les appareils buccaux qu’on lui confectionne.

Elle présente la même tendance psychologique que l’adolescente précédente, elle ne supporte pas de se faire dépasser en quoi que ce soit.

Le même remède va faire disparaître complètement en quelques mois tous ses symptômes, et une bonne partie de sa tension psychique.

 

Fibromyalgie


Il y a environ 6 ans, une femme me consulta pour des douleurs qui l’affectaient beaucoup, elle avait reçu un diagnostique médical de fibromyalgie 5 ans auparavant. Elle ne pouvait plus dévisser un pot de conserve, avait des douleurs lorsqu’elle faisait des efforts, même marcher ou monter l’escalier lui était douloureux. Lorsqu’elle faisait trop d’efforts dans une même journée, elle se retrouvait souvent au lit pour la fin de semaine, tellement elle était épuisée. Nous avons cherché ensemble les événements difficiles qui s’étaient produits juste avant le début de l’apparition de ses douleurs, et une situation vraiment difficile pour elle s’était produite à son travail. Elle avait eu à vivre de grandes inquiétudes dues à un certain collègue de travail. En combinant cette cause émotive, ses signes particuliers, ses peurs, un rêve récurrent, et en discutant ensemble des choses auxquelles elle était très sensible, j’ai sélectionné un remède homéopathique qui couvrait son cas. Non seulement la fibromyalgie a disparu, mais son sommeil difficile s’améliora, son rêve récurrent cessa de se manifester, elle n’avait plus peur des serpents (même à la télé) et elle pouvait digérer facilement des aliments qu’auparavant ne passaient vraiment pas. Le remède homéopathique bien choisi, traitant la globalité de la personne, et la cause de la maladie, l’être peut retrouver l’équilibre et la santé.

 

Douleurs articulaires


Une Femme de 47 ans, me consulte pour des douleurs par crises dans les articulations. Elle se plaint que ces douleurs sont comme si ses os allaient casser. Quand elle vient dans mon bureau, la première chose qu’elle demande est un grand verre d’eau glacé. Par ailleurs, elle passe sa vie à s’occuper des autres, ne supportant pas que les personnes autour d’elle puissent être mal, malades ou malheureux. Elle est excessivement généreuse. Elle est agitée et parfois anxieuse.

Par périodes elle plonge dans une sorte d’état dépressif où elle ressent qu’elle a raté sa vie, qu’elle n’a rien fait d’important. Elle voudrait effectivement faire quelque chose de prestigieux et de significatif aux yeux des autres mais ne trouve pas en elle la persistance.

Un remède précis va lui permettre de cesser d’avoir mal aux articulations, et vivre la vie beaucoup plus calmement.

 

Kyste articulaire


Un Homme de 48 ans consulte pour un kyste de Beckert derrière le genou droit, assez important pour le gêner constamment.

Ce kyste est apparu suite à de nouvelles responsabilités dans son milieu professionnel. Il doute de sa capacité à bien remplir sa tâche et craint l’humiliation qui en résulterait. Il est très compétitif dans sa vie pour toujours faire preuve d’excellence, mais cela lui cause un stress élevé, qui lui provoque des accès de type anxieux, agressif, et dépressif.
Il a un désir de sucrerie très intense, et il connait des crises d’hypoglycémie en fin d’après midi.

Le remède, en une seule dose en haute dilution, a fait fondre le kyste en 2 mois, et a amélioré son humeur. Le traitement a été poursuivi plusieurs mois pour venir à bout de son hypoglycémie et vraiment régulariser son tempérament.

 

Spondylarthrite ankylosante


Femme de 40 ans atteinte de spondylarthrite ankylosante.

Ses douleurs au dos sont de plus en plus envahissantes, elle dort mal la nuit.

Son cas fait ressortir que sa maladie semble avoir commencé quand elle se trouve rejetée par un conjoint sur qui elle comptait pour assurer son bien-être. Elle se retrouve seule, et vit l’isolement, comme un abandon, similaire à une nostalgie de son enfance en Europe dans sa famille. Elle a une attitude plaintive, malgré elle, et ressent qu’elle ne sait plus quoi faire de sa vie, qu’elle est un peu perdue.

Par ailleurs, elle a une sensibilité thermique curieuse, elle est frileuse et a besoin de se couvrir, mais ne supporte pas la chaleur d’une pièce ou une journée chaude.

Elle aime beaucoup manger des pâtisseries, de la crème glacée, mais elle se restreint et demeure mince.
Ici encore la situation qui cause la maladie est déterminante pour le choix du remède, mais c’est la corrélation avec les autres signes caractéristiques qui le rend possible.

Elle va guérir complètement en 1 an, et connaitra aussi une nouvelle capacité de prendre sa vie en main et de faire des choix heureux pour elle.

 

Arthrite rhumatoïde


Femme de 35 ans atteinte d’Arthrite Rhumatoïde juvénile qui a commencé à 12 ans.
Elle était à l’époque sous médication importante d’anti-inflammatoires et d’antidouleurs, et avait déjà été opérée de plusieurs articulations, soit pour prélever les poches synoviales, soit pour remplacer des articulations trop abimées par des prothèses.

Ce cas a nécessité un traitement très long, mais dès le premier 6 mois, elle a cessé toute médication, et cela avec une grande diminution des douleurs et de l’inflammation. Le remède initial a été poursuivi pendant plusieurs années, et a stabilisé l’état physique, mais ne permettait pas à la patiente de se sortir d’une sorte de confusion personnelle et d’une difficulté à initier des gestes porteurs de bonheur et de gratification. Nous avons alors entrepris d’explorer plus avant ce qui l’avait handicapée depuis l’enfance. Ce travail s’est avéré difficile car tout était assez confus et donc difficile à discerner. Mais, à force de travail et de recherche, cette patiente a réussi à sortir de son état et à poursuivre une carrière de psychothérapeute et d’écriture.

 

Femme de 56 ans atteinte d’arthrite rhumatoïde depuis 20 ans. Elle est artiste peintre et cela lui fait vivre des moments pénibles car ses mains sont très touchées.

La consultation est assez difficile car la personne est venue par référence mais doute de l’homéopathie. Elle a donc de la difficulté à voir la pertinence de toutes les questions que je lui pose sur ce qui ne touche pas son arthrite. Néanmoins, je finis par comprendre qu’elle vit une détresse constante reliée à un de ses enfants atteint d’un handicap profond et qui est placé en institution. Elle est bouleversée par chacune de ses visites, depuis tant d’années, car elle perçoit sa souffrance et qu’elle ne peut rien faire pour la soulager.

Ses désirs alimentaires, et ses particularités m’aident aussi à choisir le remède.
Elle ne guérira pas complètement, probablement du fait de la persistance de la situation dramatique avec son fils, mais son arthrite a diminué de façon stable de plus de 50%, lui rendant la vie beaucoup plus facile.

 

 

PEAU


Eczèma


Nourrisson de 8 mois dont l'eczéma a commencé dans le troisième mois. Il a commencé par avoir des plaques de peau sèche qui se sont peu à peu aggravées en plaques rouges qui le démangeaient. Il est devenu irritable et se réveillait souvent sans autres raison qu'un inconfort visible. À l'interrogatoire, il apparaît que l'eczéma est apparu suite à évènement important vécu par la mère durant l'allaitement. Les traitements de crème à base de cortisone sont moyennement efficaces, mais sont nécessaires quand les crises sont trop fortes, sinon la mère contrôle avec des crèmes à l'avoine après le bain. Ici le remède permit de faire disparaître l'eczéma en quelques semaines. Par la suite un remède de fond fut administré afin de renforcer la santé générale de l'enfant.

 

Homme de 27 ans dont l'eczéma est surtout aux pieds. Cet eczéma est apparu à l'adolescence après avoir dormi à la belle étoile en randonnée. Ses plantes de pieds se sont mises à lui brûler et des petites cloques fines se sont multipliées en quelques jours. Depuis ce temps l'eczéma s'est développé jusqu'aux chevilles et varie beaucoup d'une période à l'autre, souvent pire l'été. 
En général, cet homme souffre d'avoir facilement trop chaud, se découvre beaucoup la nuit et particulièrement les pieds qui deviennent brûlants. Il a des selles molles et malodorantes. Il est facilement fatigué dans l'avant midi avec des chutes d'hypoglycémie qu'il compense en mangeant des barres de chocolat vers 11 heures. Il a aussi des rages de viandes et de mets épicés.
 Il a un sommeil agité, et très léger, il dort sur le ventre, et ronfle bruyamment pour son âge. C’est un cas clair où la sensibilité d'un patient est réveillée par un évènement particulier. En combinant les différentes caractéristiques que présente le patient au plan général avec les signes de sa maladie, un remède classique est trouvé qui a complètement libéré cet homme de son problème en moins d'un an.

 

Homme âgé de 75 ans dont l'eczéma s'est développé sur les jambes puis les cuisses et les fesses sans cause évidente, et qui s'est aggravé au fil des années par des crises de démangeaisons le soir au moment où il se dévêt, et qui le poursuivent la nuit, au point où sa peau est pleine de plaies de grattage, et que sa vie est un vrai enfer. L'application de crème se révèle malencontreuse car si elles aident temporairement, celles à la cortisone fragilisent tellement l’épiderme, que des lésions se forment, appelant des crèmes antibiotiques, et le patient semble perdre du poids et être devenu hypersensible au plan pulmonaire depuis ces traitements. Il est alors squelettique, extrêmement frileux, épuisé de son manque de sommeil, et dans un état de grande irritabilité et intolérance du fait de ses démangeaisons. Ses antécédents sont peu encourageants, tuberculose traitée à 3 reprises de l'adolescence à 45 ans. Ici nous avons affaire à un plus complexe, et ici très résumé. Il faut ici aller chercher des éléments plus subtils dans le cas afin de ne pas être submergé par l'abondance des épisodes pathologiques, et tous les signes en découlant. Le remède peut être plus difficile à trouver et nécessiter quelques essais infructueux avant de trouver le bon. Dans ce cas, les premiers remèdes prescrits eurent le mérite de permettre au patient de cesser ses crèmes sans trop de démangeaisons, de reprendre un peu de poids (mais à cet âge, la maigreur est souvent difficile à changer) et donc d'être moins frileux. Mais quand le bon remède fut trouvé, les lésions se mirent à disparaître progressivement d'abord sur les fesses, puis sur les cuisses et enfin sur les jambes. Il reste encore des démangeaisons occasionnelles sur les chevilles chez ce monsieur de 85 ans aujourd'hui, mais elles sont rares et sans lésions. Son sommeil s'est rétabli depuis longtemps. Sa fragilité respiratoire est encore présente cependant et il doit se faire suivre à l'occasion quand il tombe malade.

 

Psoriasis


Cas d'un homme présentant un psoriasis du gland du pénis, formant une sorte de croûte parfois douloureuse. Curieusement, c'est le seul endroit où cela s'est développé. Les crèmes corticoïdes ne sont pas très efficaces et le patient craint les effets à long terme de cette médication.
 Au plan général c'est un homme très nerveux, agité et très stressé par le temps. Il arrive toujours très en avance à ses rendez-vous, mais une fois là il est paisible même si je suis en retard dans mes consultations. Il me raconte qu'il travaille seulement vers 17h l'après-midi, mais qu'il est anxieux dès le lever et n'arrive pas à faire grand-chose de sa journée car il ne pense qu'à ne pas être en retard au travaille. S'il doit être à un rendez-vous le matin, il va avoir de la difficulté à dormir la veille. Il à des grandes rages de sucre, et peut facilement avoir la diarrhée sous stress.
Ce cas est en exemple d'une sensibilité bien connue en homéopathie. La combinaison des signes physiques et psychiques pointent vers un remède semblable à ce patient qui entraîna une guérison impressionnante: dans les 24 heures de la prise du remède, le patient eu l'impression mentale que tout se ralentissait autour de lui comme si lui s'était mis à aller très vite. Puis la vie redevint normale à ceci près que son anxiété d'être en retard diminua considérablement, et il arrivait moins en avance au rendez-vous. En quelques jours, le gland de son pénis fit une sorte de croûte de cuir dur qui tomba rapidement, laissant une peau rose et lisse mais très sensible.

Cas de psoriasis du cuir chevelu se présentant sous la forme de petites croûtes surélevées démengeantes diffuses. L'Origine était impossible à trouver car la patiente ne se souvenait pas quand cela avait débuté vu que cela avait été très progressif et qu'elle avait traité cela comme des pellicules. Ce n'est que beaucoup plus tard qu'un dermatologue avait posé le diagnostique et avait prescrit des shampoings au goudron qui avait bien aidé pendant un temps puis s'était avéré de moins en moins utile. La patiente faisait par ailleurs des migraines depuis la petite école, surtout quand elle était stressée. Elle était craintive de ses professeurs, et ne supportait pas les chicanes. Ses migraines pouvaient aussi être provoquées par des odeurs fortes comme des parfums. En général, elle avait des désirs alimentaires très marqués pour la crème glacée, les choses épicées et salées. Elle ne supportait pas les oeufs et le poisson. Elle avait souvent soif pour des boissons froides. Le plus frappant dans son cas était encore son incroyable sensibilité émotive. Elle pouvait tomber malade avec de la fièvre suite d'une émission de télévision violente où les acteurs étaient impliqués dans beaucoup de souffrance. Elle ne supportait pas que l'on parle d'opération ou de blessures devant elle, et elle était toujours prête à venir en aide aux malheureux de la terre y compris les animaux.

On voit ici un autre type de sensibilité très différente qui définit un remède homéopathique très précis. Ici le psoriasis n'a rien que de très banal, mais les migraines sont éloquentes pour l'homéopathe entraîné. Si l'on rajoute l'aspect alimentaire très typique et la sensibilité émotive caractéristique le remède ne fait pas de doute. Il agit d'ailleurs très efficacement, d'abord sur les migraines qui disparurent dès la première dose pour ne revenir que rarement sous forme de maux de tête si elle dort moins que de besoin. Au fil des consultations la patiente ne se plaignit plus de démangeaisons au point qu'elle avait oublié qu'elle avait eu du psoriasis! Elle reste une personne sensible mais moins facilement dévastée par le monde extérieur. Elle dit "c'est comme si maintenant il y avait un peu plus de distance entre moi et la réalité si bien que je n'ai plus l'impression aussi forte de ressentir ce que le autres ressentent quand ils ont mal".

Un cultivateur vint me consulter, il y a au moins une dizaine d’année, pour un psoriasis tellement sévère, qu’il avait peine à s’agenouiller dans son champ pour y travailler. Il avait des éruptions des pieds à la tête, mais ses genoux étaient particulièrement atteints, comme si de gros champignons, d’une épaisseur surprenante, y avaient poussé, tellement le psoriasis était épais. S’agenouiller était devenu pour lui si douloureux, qu’une amie (une ancienne patiente) l’avait convaincu d’essayer l’homéopathie, et l’avait poussé à venir en consultation. C’était très difficile, c’était un monsieur qui ne parlait pas beaucoup. Il n’aimait pas parler de ses émotions, et affirmait que le psoriasis était apparu sûrement suite à une blessure à la cheville, après un séjour à la plage, car l’éruption avait commencé à cet endroit, à l’époque. Cela faisait déjà bien longtemps ! Il avait si peu de signes particuliers… Que faire ? C’est à ce moment que l’amie en question, qui l’avait accompagné, frappa à la porte, connaissant bien son ami. Auriez-vous besoin, peut-être, que j’assiste un peu à la consultation ? Je pourrais peut-être aider un peu ? Soulagement…..! « Oui bien sûr », dit-il. Et elle me demanda s’il avait parlé d’un symptôme très particulier qu’il avait. Ce signe était si particulier, ce ne pouvait être qu’un seul remède. Après la prise de la première dose, il revint un mois plus tard, comme prévu. Le psoriasis était tellement amélioré, il restait à peine d’éruption sur son corps. Sur les genoux, c’était mieux d’au moins 80%. Il pouvait enfin s’agenouiller dans son champ pour y travailler. Cela pris environ 4 doses en tout, en augmentant la dilution une fois, pour que le psoriasis disparaisse complètement et ne revienne pas.

 

 

PÉDIATRIE

 

 

PREMIERS SOINS - SOINS D’URGENCE

 

 

PSYCHISME ET PSYCHIATRIE


Apprentissage

Jeune fille de 7 ans, d’âge scolaire.

Elle est d’une timidité maladive, ne regarde pas les gens qu’elle ne connaît pas, et elle présente des troubles d’apprentissage assez forts pour qu’elle dise à ses parents qu’elle ne comprend pas bien à l’école, que tout va trop vite, et son professeur note qu’elle ne peut pas suivre la classe et prend rapidement du retard par rapport au reste de la classe.

Ces troubles n’ont pas été notés avant car elle était gardée en milieu familial et s’était bien adaptée, mais sans devoir faire des apprentissages particulièrement exigeants.

Elle fait preuve aussi d’une grande méticulosité, ses dessins doivent être parfaits et elle se décourage très vite si elle fait une erreur.

Elle a par ailleurs une difficulté maladive à faire des choix, même les plus simples, comme un vêtement ou un cadeau au magasin. Elle devient alors très agitée, irritable et insécure.

Ces éléments caractéristiques m’ont permis de trouver un remède qui au fil des mois a transformé cet enfant. À l’école, elle suit désormais normalement, même si sa vitesse est encore un peu lente, elle est capable d’aller parler à des inconnus dans des lieux publics (magasin, restaurant…) et son indécision a diminué tellement qu’elle choisit désormais elle même ses vêtements le matin. Elle est moins paralysée par les petites erreurs qu’elle peut faire.

 

Comportement


Adolescent de 14 ans :

Il est très grand et sportif, mais n’a aucun intérêt pour les études, il refuse ou essaie d’échapper à toute obligation. Il est vécu comme menaçant à l’école car son comportement est contagieux, il entraîne les autres à s’amuser et à quitter les cours, et en même temps il est agréable de compagnie.

Il est audacieux, prend des risques considérables avec son 4X4, dans différents sports et activités sans sembler se rendre compte complètement du danger. Il entraîne aussi les autres et les met à risque.

Il a facilement chaud, il est très nonchalant avec le monde mais actif quand il s’agit de s’amuser.

Au delà, de l’aspect « ado », il faut voir des traits spéciaux de ce jeune homme.

Le remède homéopathique va lui permettre de prendre conscience des dangers, de le rendre moins nonchalant, et de comprendre plus les enjeux de la vie et la responsabilité qu’il a de son avenir. Il réussit mieux à l’école et arrive à passer d’une année à l’autre. Sa mère trouve aussi qu’il a développé plus le sens des autres, il participe plus volontiers aux tâches.


Adolescent De 15 ans :

Il est très grand, et a cessé d’aller à l’école car il se cache chez lui. Il n’est plus capable de sortir de chez lui. Si ses parents le forcent, il se cache sous le tableau de bord ou se couche sur la banquette, avec un capuchon sur la tête.

Pourtant c’est un garçon à la fois sensible et doux, intelligent.

Le problème qui le détange est que ses parenst ont déménagé de son pays d’origine, et du coup il n’a plus son réseau de référence, tout est nouveau, il doit apprendre la langue, et ses parents parlent mal la langue et avec un fort accent, ce qui le déarnge énormément, il ressent la honte de les avoir près de lui.

Il se sent observé partout, avec l’impression que le monde rit de lui.

Heureusement pour lui, le portrait correspond à un remède homéopathique que je connais bien.

Le changement va être profond. En 3 mois, il a pu reprendre l’école, il peut sortir de chez lui sans se cacher, et il est beaucoup moins honteux de sa condition et de celle de sa famille.


Adolescent de 13 ans :

Il consulte pour des troubles graves de comportement agressif et de manque de concentration.

Ce garçon est très destructeur. Dès qu’il est contarié, il explose. Crie, frappe et casse ce qui est sur son chemin, san contrôle. À L’école, cela pose beaucoup de problèmes, car il est expulsé régulièrement de sa classe, il se bat beaucoup avec des copains, même ses amis quand il se sent fâché par leur attitude, ou juste de se faire bousculer.

Ce qui est plus particulier, c’est que son état est toujours pire quans il a faim, et se calme rapidement en mangeant. Il en est de même s’il est exposé à la musique, cela le calme.

Un remède classique correspond à cet état et va beaucoup améliorer sa condition.

« Vous m’avez redonné le plaisir d’être avec mon garçon », s’exclame sa mère. Il ne se bat plus à l’école, il ne casse plus rien à la maison. Il reste un enfant un peu capricieux, mais sans aucune mesure avec avant la prise des doses homéopathiques.

 

Hyperactivité


Jeune homme de 20 ans qui souffre de problèmes de concentration et d’agressivité. Il est au cegep professionnel et trouve que tout va trop lentement pour lui, il perd intérêt à ce que le professeur dit, se sent alors agité, nerveux, et si on lui parle ou s’il est bousculé accidentellement, il se choque et a de la difficulté à contrôler son envie de frapper quelqu’un. 
La consultation montre aussi que ceci augmente encore plus s’il est confronté à une situation pour laquelle il n’a pas de solution pour la résoudre. Il peut devenir alors agressif vis à vis de toute personne qui lui pose des questions, il peut devenir déprimé, s’isolant de ses proches.

C’est par ailleurs un jeune homme à la fois attentif aux autres, affectueux, et très intelligent, mais une fois qu’il rentre dans ses phases de distraction ou d’agressivité ou de déprime, il est très difficile à vivre.

Son état est heureusement caractéristique d’un remède classique homéopathique dont je lui donne une seule dose.
Après 6 semaines, les résultats sont impressionnants : Depuis la dose, il n’a plus eu de pertes de concentration au cegep, même s’il trouve que cela ne va pas assez vite à son goût. Il suit bien et ses résultats, et l’appréciation de ses professeurs se sont grandement améliorés. Ses phases agressives ont diminué de 60% environ sans cesser complètement, et il reste sensible aux situations sans solutions.

Je répète la première prescription et les résultats sont plus complets au point où il n’a plus eu besoin de remède.

 

Peurs chez jeune enfant


Il y a environ 3 ans, j’ai reçu en consultation un enfant de 8 ans, qui se plaignait souvent de maux de ventre. Les parents ne savaient plus quoi faire. Les maux de ventre survenaient surtout dans la soirée, et les parents se disaient qu’il avait peut-être de la difficulté à digérer son souper. Que l’heure du coucher était interminable car il se relevait sans cesse pour venir les rejoindre, tellement il avait mal au ventre. Mais ils racontèrent également que leur enfant se servait de cette excuse lorsqu’il refusait d’aller, par exemple, chercher quelque chose au sous-sol pour leur rendre service. Et quand c’était le temps de monter pour mettre le pyjama avant l’heure du coucher, encore il se plaignait de mal de ventre. Les parents ne savaient plus quand le symptôme était réel ou inventé.

Je suis restée seule avec l’enfant, pour qu’il puisse s’exprimer aisément, sans être gêné. C’est étonnant comme les enfants peuvent dire des choses dont personne dans la maison ne se soit douté. Il raconta qu’il n’avait pas du tout mal au ventre. Qu’il avait peur du monstre méchant et mauvais qui l’attendait dès qu’il se retrouvait seul à l’étage des chambres, ou seul au sous-sol. Ou lorsque, à l’heure du coucher, il se retrouvait seul dans sa chambre.

« C’est un monstre qui est vraiment méchant, mauvais ! Je le sais, il me parle et me dit de faire des choses méchantes. J’essais de ne pas l’écouter, mais il est toujours là à m’attendre. J’ai vraiment peur ! » Il avait essayé d’en parler à ses parents, mais les parents minimisaient sa peur, disant que voyons, les monstres ça n’existe pas. C’est ainsi que le « mal de ventre » a commencé, pour éviter d’avoir à se retrouver seul avec le monstre méchant. Je lui ai donné le remède approprié, et le « mal de ventre » (le monstre), a disparu. Les parents étaient ravis, leur fils ne se plaignait plus de mal de ventre, se couchait facilement le soir, et s’est mis à aimer rendre service et aller pour eux au sous-sol quand ils le lui demandaient !

 

 

RESPIRATOIRE

 

 

TÊTE


Migraines obphalmiques


Une jeune femme de 32 ans m’a consultée, il y a déjà plusieurs années, pour des migraines ophtalmiques récurrentes, qui l’incommodaient beaucoup. Elle voyait des éclairs lumineux du côté droit pendant les migraines. Régulièrement, elle devait manquer le travail, car cela la rendait non fonctionnelle. Elle devait garder le lit, parfois pendant deux jours. Ses symptômes avaient commencé lors de la séparation d’avec son mari, où elle s’était sentie très seule. La consultation révéla qu’elle avait des rages de chocolat, mais que chaque fois qu’elle en mangeait, cela déclenchait une migraine. Peu de symptômes caractéristiques ont fait surface pendant la consultation. Elle était très sensible aux scènes de film où on y voyait des enfants seuls et abandonnés, au point de la faire pleurer. Cependant, il y avait suffisamment d’éléments pour lui prescrire un remède : symptômes suite de sentiment de solitude, sensible aux enfants abandonnés qui confirmait que c’était bien la solitude et l’abandon qui avaient pu permettre aux migraines de s’installer lors de sa séparation, et les rages de chocolat qui cependant lui causait des migraines. Après la première dose du remède, les migraines ophtalmiques s’améliorèrent d’environ 75%. Après la deuxième dose, elle était mieux à 80%. Après la troisième dose, plus rien. Elle ne fait plus de migraines depuis, même si elle mange du chocolat.

 

 

TUMEURS - KYSTES - NODULES

 

 

URINAIRE


Infections urinaires à répétition


Femme de 35 ans, de constitution forte, consulte pour des maux de dos, des trouble à tendance dépressive et des maux de dos considérables.

Je vais la traiter longtemps sans trouver le remède central qui la soulagera de l’ensemble. Les différents remèdes l’ont successivement soulagé de l’un ou l’autre problème, mais toujours avec des rechutes, car je ne trouvais pas la clé de l’ensemble.

Cette clé était le fait, qu’elle voulait beaucoup être importante pour les autres, mais en même temps avait toujours l’impression de prendre trop de place. Il y avait donc un paradoxe très curieux entre le désir d’être vue et reconnue pour ses qualités et son attitude cherchant toujours à s’excuser, à se cacher, à avoir peur du regard des autres. La subtilité de ce cas a fait que je n’arrivais pas à cerner exactement le remède nécessaire.

Mais quand j’eus enfin compris, le remède qui correspond à ce paradoxe apporta un grand soulagement durable à l’ensemble de ses symptômes, et lui permit d’envisager de ne plus avoir besoin d’être grosse pour exister grâce aux autres.

 

Maladies rénales


Homme de 35 ans, souffrant d’une atteinte rénale progressive, d’une maladie dégénérative de l’oeil, et d’un grand manque de confiance.

Cet homme était pris entre un grand désir d’affirmation et de réalisation de soi et un manque de confiance qu’il parvenait à surmonter au prix d’efforts incroyables qui avaient fini par nuire à sa santé.

Je pu me rendre compte de cela car ses différents symtpômes s’étaient affirmés dans sa vie chaque fois que, lors d’une tentative de s’imposer comme le leader d’une situation, il était remis en cause par l’autorité qui aurait dû, selon lui, le supporter dans son entreprise et lui donner l’autorité morale sur les autres dont il avait besoin.

Le cas ne guérit pas facilement, car il était très souvent, dans sa vie professionnelle, soumis à ce genre de situation, qui le faisait rechuter. Par ailleurs, seulement une dilution aseez élevée fonctionnait sur son cas, et répétée plus souvent qu’il n’est coutumier.

Cependant, à force de persistance, la plus grosse partie de sa pathologie a pu être inversée et son manque de confiance a éré substantiellement amélioré.

 

Homme de 31 ans souffrant d’insufffisance rénale avancée.

Cet homme était très maigre, très frileux, et avait un taux de protéines dans les urines très élevé. La médecine ne lui donnait que quelques mois avant la dyalise.

Ce qui était très frappant, c’était son regard très anxieux, ses manières agitées malgré sa grande faiblesse, sa frilosité marquée et sa soif constante d’eau froide malgré sa frilosité.

Le remède était clair mais allait-il être capable de fonctionner à un stade aussi avancé de la pathologie? À l’époque, je n’avais que quelques années d‘expérience! Son angoisse m’atteignait au point que je lui ai demandé de venir toutes les semaines me voir pour vérifier son état, histoire de me sécuriser moi-même. Dans ce temps-là, pas d’internet.

Le remède, répété tous les jours, en dilutions pas trop hautes, amena d’abord une chute importante des protéines dans les urines, mais la fatigue et l’état persitait. Mais au fil des semaines, son visage est devenu plus souriant, moins tendu, et peu à peu son poids a augmenté, et sa frilosité a diminué. Au bout de quelques mois, il avait retrouvé son état d’avant la maladie. J’étais si heureux d’avoir participé à cette guérison merveilleuse.

 

 

YEUX ET VISION

 

 

AUTRES


Bruxisme (grincement de dents)


Une mère est venue me consulter pour son enfant de 4 ans, atteint de bruxisme sévère. Il grinçait des dents non seulement la nuit, mais régulièrement pendant la journée. On pouvait l’entendre très clairement, même durant la consultation. Dès qu’il se mettait à jouer par terre, ou dessinait à la petite table dans le coin de la pièce, il se mettait à grincer des dents très fort. La mère dit : « son dentiste est vraiment inquiet. Il dit qu’il faut trouver une solution avant qu’il perde ses dents de bébé, car elles sont tellement usées, qu’il n’en reste presque plus. Il faut trouver une solution avant que n’arrivent ses dents d’adulte, car le dentiste dit que sinon, il usera toutes ses dents de la même manière que pour ses dents de bébé, et n’aura plus de dents. »

Pendant la prise de cas en homéopathie, on ne sait jamais où se trouveront les signes particuliers pour choisir le remède adapté à chaque cas. J’ai pris le cas de l’enfant en détails. J’appris que c’était un enfant qui avait un caractère difficile, souvent insatisfait. Il aimait dormir sur l’abdomen les genoux repliés sous lui, ce que font beaucoup de jeunes enfants, mais après 18 mois, cela devient un symptôme particulier pour nous homéopathes. Il avait d’intenses transpirations nocturnes à en tremper son pyjama.

Je me levai pour aller voir les dents de l’enfant. Effectivement, il n’en restait pas beaucoup. Fait étonnant aussi, elles étaient toutes concaves sur le dessus. Hmmm…. Intéressant pour l’homéopathe. Un bon symptôme ! Cela me fit demander à la mère si elle ou le père de l’enfant grinçait aussi des dents. « Pas moi » dit la mère, « mais mon mari, que oui ! » Et les grands-parents paternels, savait-elle si l’un des deux grinçait aussi des dents ? Elle ne savait pas. Je lui demandai de téléphoner à sa belle-mère pour le lui demander. C’est ainsi que l’on appris que le grand-père paternel de son enfant, qui était décédé, avait aussi beaucoup grincé des dents. Et la grand-mère expliqua que sur les photos qu’elle avait de lui, son mari avait de toutes petites dents, tellement il avait grincé des dents toute sa vie !

Cela me confirma qu’il y avait eu des antécédents de Syphilis dans la famille. L’hérédité et la forme particulière des dents. Je donné à l’enfant le remède approprié et lorsque je revis la mère et l’enfant un mois plus tard, la mère m’expliqua que le deuxième jour après la prise du remède, son enfant n’avait plus jamais grincé des dents, ni le jour, ni la nuit. Il n’avait plus eu de transpirations nocturnes, et ne dormait plus dans la même position. Je suggérai que le père de l’enfant prenne lui aussi le remède, étant donné l’aspect héréditaire. Ce qu’il fit, et il ne grinça plus des dents lui non plus. Les années ont passé, j’ai revu la mère pour un symptôme de peau : son enfant n’a plus du tout grincé des dents.

 

Gérontologie


Homme de 86 ans vivant seul dans une maison pour personnes âgées. Il est atteint de démence sénile par moments. Cela se caractérise par une paranoïa à l’égard du personnel et de ses enfants, dont il pense que certains lui veulent du mal, l’empoisonner, qu’ils ont des pouvoirs spéciaux. Il pouvait aussi être très méprisant pour les aides soignantes. En même temps c’est un homme très fier de ses réalisations professionnelles qu’il a pu faire dans sa vie, et il croit que l’on va le décorer de grandes médailles honorifiques, alors que c’est sa fille qui a été décorée. Il pense même que c’est la médaille de sa fille que l’on lui a attribuée. Il pense aussi qu’il est un saint car un prêtre de passage a été impressionné par sa piété et sa recherche spirituelle.

On voit ici des traits typiques de paranoïa, mais il s’y ajoute une tendance particulière à l’égotisme, et en même temps il souffre d’une toux caverneuse qui évoque un remède végétal bien connu.

Le résultat sur la toux fut très remarquable et la paranoïa s’apaisa considérablement, seul le besoin de parler de soi resta assez présent, mais son contact avec sa famille et le personnel s’est beaucoup amélioré.

Homme de 82 ans qui consulte car suite à une mauvaise chute, il se sent vieilli subitement, il trouve qu’il n’a plus toute sa tête, et qu’il est atteint de grandes faiblesses. Il marche avec difficulté et se tient très penché.

Par ailleurs il a des crises de maux de tête occasionnelles qui ont commencé bien avant sa chute et qui lui font penser qu’il est atteint d’un cancer du cerveau, malgré les analyses négatives.

Un premier remède typique de chute et de contusions aura vite raison de ses suites de chute, mais les maux de tête persistent ( ce qui est normal puisque leur apparition n’ont rien à voir avec la chute. Il va falloir aller voir dans sa vie ce qui a amené cet état.

L’essentiel de ce qui semble causer ses crises est à trouver dans son désir d’être apprécié, que l’on reconnaisse une valeur dont il a grand besoin pour être heureux. Depuis un certain nombre d’années, il se sent mis de côté et en souffre. Le remède choisi va faire cesser ses maux de tête dès le premier mois. Ils reviendront après 9 mois, puis encore deux ans plus tard seulement, pour disparaitre chaque fois avec une nouvelle dose du remède .

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